Séries : TS,  TES

Etude de cas : hydrocarbures, géopolitique et territoires du continent américain.

 

Objectifs :

Vocabulaire : ZLE, OEA, CARICOM AEC, Union douanière, reprimarisation, maquiladoras, autarcie, économie informelle, réforme agraire, décentralisation, commerce équitable, consensus de Washington, APE,  soft power, hard power, peuplement, front pionnier, maillage, puissance, hydrocarbures non conventionnels, développement durable, ressources

Problématique :

Savoir faire : une carte heuristique

Document 1 : Hugo Chavez (ancien président du Venezuela) à l’ONU en 2006

https://www.youtube.com/watch?v=gNh43AhZFf0

 

 

Document  2: Les grands importateurs et exportateurs d’hydrocarbures

Le courrier international, n°1267, 12-18 février 2015.

Document 3 : Cours du pétrole brent à Londres sur un an

 

Le courrier international, n°1267, 12-18 février 2015.

 

Document 4 : A qui profite la chute ?

 

Don Lee - Los AngelesTimes (extraits)

 

Combien de temps cela va-t-il durer ? Ce n’est que l’une des nombreuses questions qui découlent de la chute extraordinaire des cours du brut, un événement qui a dopé la confiance des consommateurs, affecté les pays producteurs d’hydrocarbures et fait naître de nouvelles possibilités et de nouveaux défis – pour l’économie américaine et mondiale.

 

1-             Pourquoi les prix du pétrole ont-ils autant baissé  et aussi rapidement ?

La baisse des cours de 50% depuis septembre résulte de la convergence de plusieurs facteurs. Le plus important est l’accroissement de l’offre, dû principalement à la révolution du pétrole de schiste aux Etats-Unis. Grâce à la fracturation hydraulique et à d’autres techniques de forage, ce pays a contribué pour 80% à l’augmentation de la production mondiale de ces cinq dernières années. Plus récemment, la production a également progressé fortement en Irak et en Libye.

Parallèlement, la demande faiblit. L’économie stagne en Europe et au Japon et elle ralentit en Chine, premier consommateur de pétrole dans le monde.

3-             Qui profite le plus du bas coût de l’énergie ?

Les Etats-Unis seront parmi les grands gagnants. Les entreprises du secteur de l’automobile, par exemple, vendront plus parce que les gens conduiront plus, achèteront des véhicules plus gros et auront besoin de plus de services. Selon le ministère de l’Energie, les ménages américains devraient économiser 750 dollars (660 euros) en moyenne sur l’essence cette année par rapport à 2014.

Les pays qui importent beaucoup de pétrole, comme les pays européens, le Japon, la Corée du Sud et la Chine devraient également économiser des centaines de milliards de dollars. Mais en Europe, les consommateurs n’en profiteront pas pleinement, du fait des fortes taxes [sur le carburant]. Au Japon, les économies seront neutralisées par la faiblesse du yen. Le pétrole comme les autres matières premières étant libellé en dollars, ce pays devra débourser davantage de yens pour chaque dollar de brut qu’il achètera sur les marchés internationaux.

4-             Qui a le plus à perdre ?

Les pays producteurs comme la Russie, l’Iran le Venezuela et le Nigeria sont déjà mis à rude épreuve car leurs recettes dépendent fortement du pétrole. Quant à l’Arabie Saoudite, qui est à la fois le principal producteur de l’OPEP et celui dont les coûts de production sont les plus bas, elle peut encore faire de jolis bénéfices avec un  baril à 45 dollars – ou même mois cher.

Les grandes compagnies pétrolières amortiront un  peu le choc grâce à leurs activités de raffinage. Ce sera plus difficile pour les entreprises plus petites et moins efficaces. Leur chiffre d’affaire baissera et elles auront moins facilement accès au crédit, ce qui pourrait pousser certaines à mettre la clé sous la porte. Aux Etats-Unis, une baisse prolongée des cours nuirait considérablement à l’industrie du pétrole de schiste, concentrée dans le Texas et le Dakota du Nord.

Cité dans Le courrier international, n°1267, 12-18 février 2015.

 

Document 5 : Chute du prix du pétrole : un jeu dangereux ? Géopolitis-RTS, 28-02-2015.

 

http://www.rts.ch/play/tv/popupvideoplayer?id=6530725#t=10

 

+ http://public.tableau.com/views/prix-petrole/Dashboard1?:increment_view_count=no&:embed=y&:loadOrderID=0&:showTabs=y&:display_count=yes

 

 

 

 

Document 6 : Nicolas Maduro (actuel président Venezuelien) face à la chute du prix du pétrole.

Auteur : Eduardo EDO Sanabria (Caracas)

 

Document 7 : Obama, Castro et Maduro.

Auteur : Eduardo EDO Sanabria (Caracas)

 

Document 8 : Espoirs cubains

Qu’ont annoncé Obama et Castro ?

 Après plus de cinquante ans de tensions héritées de la guerre froide […], les Etats-Unis et Cuba ont annoncé le 17 décembre dernier un rétablissement de leurs relations diplomatiques. Concrètement, les Etats-Unis vont ouvrir une ambassade à La Havane. Et cuba sera retirée de la liste américaines de Etats soutenant le terrorisme. Les autres mesures concernent les restrictions de voyage, les relations économiques et commerciales. En 2009,  Obama avait déjà assoupli les conditions pour des visites de citoyens ou résidents permanents américains ayant des parents proches à Cuba. Les voyages touristiques indépendants resteront interdits mas des restrictions seront levées, notamment pour les humanitaires.

Pourquoi maintenant ?

Une série de facteurs a rendu possible cette spectaculaire avancée diplomatique. La détérioration de l’état de santé d’Alan Gross, un Américain détenu depuis cinq ans à La Havane, condamné en 2011 à quinze ans de prison pour avoir introduit du matériel de transmission satellitaire, à fortement contribué à accélérer les négociations. Alan Gross a été libéré dans le cadre d’un accord plus large sur la libération de Rolando Sarraff Trujillo, un Cubain travaillant pour le renseignement américain détenu à Cuba depuis vingt ans et de trois Cubains condamnés en 2011 aux Etats-Unis pour espionnage. Ensuite, Cuba a cessé d’être une menace stratégique pour les Etats-Unis depuis la fin de la guerre froide. Enfin, la chute des cours du pétrole pouvait faire craindre au régime cubain  un raidissement du Venezuela dont il est totalement dépendant pour ses approvisionnements […]

 

Les dossiers de l’Actualité, Février 2015.

 

Document 9 : Le projet KEYSTONE XL

 

 

Le Monde, 04.02.2014